La Bosse/ La salle des fêtes a fait peau neuve

Ce n’est pas tous les jours qu’on a l’occasion d’inaugurer des travaux à La Bosse ! Autant dire que Raymond Bellencontre, maire avaient toutes les excuses pour ne pas être au fait de tous les détails protocolaires qui sont de coutumes en ces circonstances.

«  Notre commune compte 120 habitants. Quand au bâtiment dont nous inaugurons les travaux ce samedi, il date du début du XXe siècle, » explique-il. Un bâtiment a bénéficié d’une restauration dans les années 50, période de la construction du bloc mairie.

Jusque dans les années 80, les lieux accueillaient l’école, fermé depuis une trentaine d’années. Afin de conserver tout de même au niveau de la commune un espace d’animation, le conseil municipal de l’époque décidait de réhabiliter les lieux en salle des fêtes.

«  Pour nous, il était indispensable de conserver ce lieu de convivialité, mais il fallait absolument réaliser une restauration complète. D’une part la toiture était en fort mauvais état, d’autre part les locaux étaient chauffé au fioul par une chaudière situé en mairie. Autant dire que le chauffage n’était pas très fonctionnel et de plus très énergivore. De plus, la partie cuisine était situé du côté de la mairie dans l’ancienne cantine et ce n’était pas très pratique ! »

Les travaux ont ainsi portée à la fois sur une restauration complète des lieux en intégrant au maximum les exigences haute qualité environnementale, l’agrandissement en bois qui a permis d’ajouter de l’espace pour la cuisine et la création d’un bar à l’intérieur de la salle. Le bois – du chataigner – vient de La Chapelle Saint Rémy et il s’agit ainsi du même bois qui couvre aussi le clocher de l’église. Une salle qui peut accueillir une soixantaine de convives qui est très sollicité en location.

«  Nous avons plus d’une trentaine de locations chaque années et les locataires viennent d’un périmètre de 50 km autour de la commune, souligne Raymond Bellencontre. Pour une commune comme la nôtre le budget de travaux de 150 000 € était très conséquent. Je me suis ainsi lancé dans le sport favoris des maires – la chasse aux subventions. »

En obtenant de l’Etat et de la communauté de commune une participation à hauteur de 75 % d’aides, Raymond Bellencontre s’avère être un fin chasseur. Le restant de la somme a été autofinancé. Ce sera de bonne augure pour les prochains projets du conseil municipal, qui va notamment réaménager l’ancienne cantine en salle de conseil … et qui ne manquent pas d’autres idées.